Bla Bla,  Champagne Ardenne,  France,  Reims

Reims. Je t’aime, moi non plus.

Reims et moi, ce n’est pas une histoire d’amour. C’est plutôt une histoire de famille. Une ville qui m’a été imposée par la vie et je côtoie depuis toute petite. Reims, c’est tout mes mercredi d’enfance, les goûters chez ma mamie et les sorties « à la grande ville ». Les grandes courses alimentaires mais aussi les biscuits roses de chez Fossier. Entendre le carillon de la cathédrale depuis  l’appartement et même pouvoir la voir dépasser quand j’ai eu l’âge de pouvoir voir par la fenêtre.

Puis j’ai grandi et c’est devenu la ville de mes années lycées avec les copains. Les sorties du mercredi après-midi ou de la fin de journée si on quittait tôt. Les premiers ciné et fast-food sans demander aux adultes de nous emmener ou sans avoir même besoin de leur dire ce qu’on allait faire. Les après-midi d’été dans les parcs, tous ensemble malgré des lycées différents. Rencontrer les copains des copains, commencer à flirter. Les premiers amours, les premiers chagrins. La belle époque, les beaux souvenirs.

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Et puis un jour, Reims je te fuis ma jolie

Finir le lycée, passer son bac et réfléchir à partir. Pourquoi pas Lille ? Oui. Non. Et non, je reste encore un peu. Les copains sont toujours là. On prend nos premiers apparts pour certains. Minuscules. Et pourtant on fait la fête dedans. On sort un peu dans les bars mais pas trop, c’est un peu cher tout ça. Je tisse de nouveaux liens à la fac mais je me sens de moins en moins à ma place. Un an. Deux ans. Il n’y aura pas de troisième année à Reims, je finirais ma licence ailleurs c’est décidé. J’ai besoin de voir ailleurs. J’ai besoin de m’éloigner de cette bourgeoisie rémoise hautaine qui ne souris pas. J’ai besoin de voir ailleurs. J’ai failli connaître Bordeaux mais c’est à Nancy que je finis mes trois dernières années d’études. J’adore Nancy, les étudiants, les parcs et la vie que je mène là -bas. Je n’ai pas envie de revenir à Reims. Je cherche à faire mes stages à Nancy mais non, j’irais ailleurs. Master en poche je dois revenir en Picardie en attendant de trouver un emploi. Les mois d’octobre à février me semblent une éternité. Je tourne en rond, je ne peux pas apprécier Reims, la vie actuelle ne me convient pas. Je veux partir, je veux bouger, peu importe où. En mars j’atterri en Auvergne et je passe une de mes plus belles années là-bas. J’en ai encore les yeux qui pétillent de bonheur. Je n’ai pas envie de la quitter cette Auvergne, mais c’est un opportunité professionnelle qui décide pour moi, retour près de Reims.

Pour te retrouver quelques années plus tard

Je retrouve mes amis, je reprends mes habitudes et prend de nouvelles marques. Je monte un peu sur Reims mais pas trop, je suis quand même mieux à la campagne. Au fil des mois je m’aventure un peu plus dans cette ville que je n’aime plus vraiment mais qui fait pourtant partie de moi. Je découvre les Champladies et participe à des événements sympas avec des filles motivées et souriantes. Une garden party, un repas dans un nouveau restau argentin, une soirée sport et une découverte de l’hippodrome de Reims. Je découvre peu à peu une ville de Reims qui a évolué et des gens plein d’idées.

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Je suis d’un œil l’évolution des Sacrées Blogueuses, un collectif de blogueuses rémoises et je pioche quelques nouvelles adresses via leurs réseaux sociaux/blog. (PS : Elles ont même publié un guide de bonnes adresses version papier et je l’ai acheté sans aucuns regrets.) J’ai plein de nouvelles adresses à tester à mon tour  ! Le collectif Igersreims et la start-up City in my Bag pour découvrir Reims en s’amusant. Du champagne, des bagels bio et bons Chez Lou, des fontaines, des expos et un peu de street art. Reims évolue, Reims grandit. Et moi aussi.

Et toi, as-tu aussi ce genre de relation ambigüe avec une ville/une région ?

 

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