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PVT en Nouvelle-Zélande : mon bilan des 3 mois

Il s’est déjà écoulé 3 mois depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande. Trois mois que nous avons fait tamponner nos passeports et activé nos PVT (Passeport Vacances Travail) au bureau de l’immigration de l’aéroport d’Auckland. Trois mois qui sont passés à une vitesse folle.

Alors, quelles sont mes impressions au bout de trois mois ? Qu’a-t-on fait ? Je vous raconte tout dans un premier article « bilan ».

Trois mois que nous sommes arrivés sur le sol néo-zélandais. C’est à la fois peu de temps et beaucoup. Peu quand on imagine rester une année entière. Beaucoup lorsqu’on pense que je n’étais jamais parti plus de deux semaines en voyage. Cette fois, c’est un voyage au long court comme on dit. Avec des moments de travail incontournable (et oui, nous ne sommes pas partis avec assez d’économies pour un an de voyage, c’est pourquoi nous avons fait le choix du PVT qui permet de travailler sur place). Et si, non, ce n’est pas QUE du bonheur, c’est tout de même pas mal de se lancer dans la réalisation de ses rêves !

Mon bilan des trois mois en Nouvelle-Zélande :

Je ne saurais vous dire exactement le nombre de kilomètres parcourus (bon okay environ 2500), ni le nombre de litres de pluie que nos imperméables ou la carrosserie du van ont reçu, ni le nombre de sourires et d’étoiles dans nos yeux en trois mois. Les premiers jours à Auckland furent fatigant mais pas vraiment déstabilisant. Les démarches pour nos papiers / compte en banque / papiers du van furent d’une simplicité extraordinaire pour nous français habitués à la paperasse et aux délais de l’administration. Si le temps à Auckland nous a paru long (10 jours) c’est surtout car nous étions impatients de prendre la route. Si on remet les choses dans le contexte, en 10 jours nous étions arrivé au bout du monde, avions tous nos papiers en règles pour travailler, nos comptes en banques avec carte de débit et le van à notre nom. On a connu pire comme délai d’installation je pense.

 

Point géographie :

En trois mois, à travers nos choix d’itinéraires et les opportunités nous avons découvert : Auckland, la région du Northland, la région de Bay of Plenty, une partie de la région Waikato et une partie de la région Hawke’s Bay.

Sur une carte cela donne un peu près cela :

 

Point météo :

Arriver au printemps, il faut le savoir, c’est être prêt à recevoir quelques litres d’eau sur la tête pendant la saison. Et si cela ne nous a pas empêcher de profiter du Northland que nous avons A-D-O-R-E (je vous en parlais dans cet article : 10 jours de roadtrip dans le Northland) on se souvient bien de la semaine de pluie que l’on a passé dans la Bay of Plenty avec Flo & Benj nos copains de France avec qui on a passé une semaine avant leur retour en France. Semaine qui fut très humide (bien que mémorable avec les installations à base de bâches entre les vans, de crêpes, de coquillages, et d’apéros à tout va).

Mais arriver au printemps c’est aussi visiter des lieux touristiques avec presque personne 😉

Point boulot :

Un mois de « kiwi thining » à Te Puke dans la région de la Bay of Plenty (près de Tauranga).

C’était… une expérience… Non bon en vrai ce n’était pas très passionnant mais c’est facile de se faire embaucher sans CV et sans anglais donc pratique pour les voyageurs ayant besoin d’argent rapidement. Le job consiste à retirer les mauvais bourgeons pour que les fruits puissent bien se développer par la suite. On travaille toute la journée la tête et les bras en l’air et le corps mais plusieurs jours à s’habituer (on dit bonjour aux courbatures et au baume du tigre les premiers jours). Le gros désavantage est qu’on ne travaille pas quand il pleut ou quand c’est trop humide. Donc on peut très bien faire des semaines à 60 heures comme des semaines à 30 heures.

Ensuite, nous avons connu notre première expérience de volontariat via le site HelpX. Le concept ? Travailler 3 à 5h par jour pour des particuliers en échange du gîte et du couvert.

Deux semaines de HelpX à Hawkes Bay, dans la jolie campagne au sud d’Hastings. 5 heures par jour 6 jours sur 7 et le reste du temps consacré à refaire tout (ou presque) l’intérieur du van. Pour cette première expérience, on peut dire qu’on est ressorti vidés. Les cinq heures de boulot étaient rudes (désherbage, arrachage de massif de ronces, portage de matériaux lourd, je ne sais combien de pelletées & brouettes de terres, isolation du toit à la laine de verre…) et tout notre temps libre était consacré aux travaux dans le van car nous avions plein d’outils à disposition qui nous ont bien servi pour scier, percer, poncer…

Les petites galères :

Parce que les galères font partie de la vie, il est normal d’en avoir aussi en voyage. A notre actif, rien de très grave, que des petites choses qui nous font sourire avec le recul :

  • Deux embourbements du van dans la boue
  • La pire rando de notre vie dans le Coromandel (6h de boue, 3h de montée, 2h de descente, 1h de bord de route, 0 vues)
  • Un pot de farine en verre explosée sur la moquette du van (sans commentaires)
  • Une cinquantaines de piqûres de sandflies à nous deux. Enfin moi une quarantaine, lui une petite dizaine.

Les jolies rencontres :

Cette famille de kiwi qui voyagent en camping-car après avoir parcouru l’Australie et un bout d’Europe en vélo qui m’ont mis les larmes aux yeux par leur gentillesse incroyable. Des pancakes aux myrtilles au petit déjeuner, des fleurs ramassées par la petite et des galets peints par les deux enfants en souvenirs de leur passage. Team Escott, continuez à distribuer autant de bonheur, je ne vous oublierais jamais!

Beaucoup de français sur les freecamps avec qui ça a plus ou moins accroché selon les gens mais je retiens surtout la rencontre avec Julie & Yohann sur un parking d’une rando, juste parce que l’on avait hésité à acheter le même van et avec qui ont a passé des bons moments ensuite dans les freecamps du Coromandel ou de la Bay of Plenty avant de bosser quelques jours ensemble.

Pajii notre hôte indien pendant un mois. Breige & Frank nos hôtes HelpX.

 

3 mois en 10 photos :

Mes petits manques :

Mon chat! Ben oui entre humains nous pouvons s’envoyer des mails, s’appeler, s’envoyer des messages sur WhatsApp ou Messenger… Mais mon chat, ma toute douce… Bon je sais qu’elle va bien, qu’elle vit sa vie de chat de ferme avec plaisir mais bon, je ne dis pas non à un gros câlin plein de ronrons (Oui je sais…).

Être loin des copains pour les événements importants, notamment deux naissances de petites puces que je risque de ne rencontrer que quand elles se tiendront debout.

Dans la même trempe, être loin des petits de la famille et louper leurs progrès ou des personnes âgées ou il est moins facile de communiquer régulièrement avec 12 heures de décalage horaire.

 

On fait le point dans trois mois pour le bilan des 6 mois ? Aimeriez-vous avoir des retours sur d’autres points ?

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